L.A Salami, c’est un artiste qu’on aime bien, ici. De ses premiers EPs en 2013 à l’album The City Of Bootmakers en 2018, sans oublier Dancing With Bad Grammar en 2016, tous ses albums sont des réussites de bout en bout. Et c’est pour ça que, quand il a annoncé la sortie de The Cause Of Doubt & A Reason To Have Faith, on s’est dit qu’on allait en parler. Review.
Son premier disque était plutôt folk, le deuxième plutôt rock et celui là...indéfinissable. Commençons par parler des trois singles.
Le 28 avril, il annonce sur ses réseaux sociaux la sortie de TCOD & ARTHF (titre très long, d’ailleurs) en dévoilant le premier extrait : "Things Ain’t Changed". Un titre plutôt court, qui fait penser musicalement au "Like A Rolling Stone" de Bob Dylan, avec des paroles assez désabusées : "Things ain’t changed/The play’s the same/And you just have to play your part". C’est un des morceaux les plus réussis et accessibles de l’album. Le deuxième single était "The Cage", un morceau presque hip-hop (clairement hip-hop, en fait) long de quasiment 8 minutes sur une instrumentation un peu jazzy. Les paroles sont très engagées et semblent faire écho au mouvement Black Lives Matter, et le résultat est définitivement le sommet du disque , bien que pas facile à la première écoute.
Et enfin, "The Talis-Man On The Age Of Glass", un morceau qui rappelle le premier disque de L.A Salami, très folk, avec beaucoup d’instruments différents. En fait, ce disque est beaucoup plus complexe musicalement que les précédents, avec de longs morceaux comportant plusieurs parties, des collages sonores... Salami s’éloigne du style de ses précédents albums, et ça lui va plus que bien.
Par exemple, le titre éponyme d’ouverture : on commence par une simple ballade à la guitare, bientôt éclipsée par un rythme à la batterie, assez relaxant, avec des voix qui se mélangent, puis une bonne minute de dialogue à propos d’un lion à la fin (me demandez pas pourquoi). "When You Play God" est assez calme, avec des paroles assez énigmatiques. Au début, elle n’est pas facile à appréhender, mais après quelques écoutes, la chanson se fond dans le reste de l’album et s’écoute très bien.
Vient ensuite « Thinking Of Emiley » : ce morceau (cette chansonnette, presque) ne dure même pas deux minutes. On dirait presque que c’est une démo, ou qu’elle a été enregistrée à l’insu de son auteur. Mais ça n’empêche pas que c’est une très jolie chanson d’amour, suivie ensuite par « Dear Jessica Rabbit ». Une ligne de basse groovy, de nombreux effets sonores, de la guitare… ce morceaux est comme un résumé du disque, musicalement, on y retrouve tout ce qui fait le charme de The Cause Of Doubt & A Reason To Have Faith.
Alors, que retenir de ce disque ? Eh bien, L.A Salami est un songwriter d'excellence et un musicien accompli. On attend maintenant une seule chose : une tournée, histoire d'entendre ce que deviennent ces chansons en live. Et puis un successeur à cet album, le plus tôt possible, on espère. Mais normalement, on en reparlera dans quelques jours avec l'artiste lui-même...
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