top of page
Photo du rédacteurLorenzo Inno

Les trois meilleurs albums de Queen

Dernière mise à jour : 18 déc. 2020

Si je vous demandais quelques groupes britanniques iconiques, vous me diriez : les Beatles bien évidemment, les Stones, d'accord, et ... Queen, nom d’un blouson jaune ! Qu’on les adore ou qu’on les déteste, Queen aura marqué le monde de la musique et puisque le groupe fête ses 50 ans cette année, voici ceux qui sont pour nous leurs trois plus grands albums.



Sheer Heart Attack - 1974



Le meilleur morceau rock de Queen se trouve derrière cette pochette transpirante qui nous montre sûrement à quoi ressemblait le groupe après l’enregistrement éreintant de ce troisième disque. Ce morceau, c’est l'incroyable Brighton Rock de Brian May, avec son concerto de guitare électrique qui laisse place à un final carrément explosif et jouissif. Et en plus, il est suivi du premier hit du groupe : Killer Queen, sulfureuse à souhait. La population anglaise en pleine révolution des moeurs a certainement apprécié les paroles explicites contant la vie de libertine bourgeoise. Ensuite viennent Tenement Munster, Flick Of The Wrist et Lily Of The Valley sont en fait un long medley plutôt génial. Mais attendez, d’abord un peu de contexte : les sixties et seventies furent une période de révolution sociale et donc également musicale, les deux étant complémentaires. Un des nombreux groupe britanniques qui symbolise cette révolution, c’est les Who. Et je ne parle pas d'eux seulement pour vous diriger vers les deux articles qu'on a écrit sur eux, mais simplement parce que leur influence est ici évidente, surtout dans Tenement Funster, qui aurait légitimement trouvé sa place dans Who’s Next. Les trente premières secondes sonnent tellement comme Behind Blue Eyes, les voix et les guitares... on sent vraiment l'inspiration. Le tout s’enchaîne parfaitement avec Flick of The Wrist, qui contient de petits élément Bowiesque, puis un refrain plein d’entrain. Le tout se clôture par la jolie Mercury Lily Of The Valley, une idylle simplement piano voix. Bref, cette trilogie sonne comme parfaitement hors du temps et bourrées de références et d'influences au plus grand groupes de rock au monde.


S'ensuit la chanson qui ouvrira les concerts de Queen pendant des décennies, la meilleure façon de mettre le feu selon moi : Now I'm Here, un brûlot de pop-rock survitaminé parfaitement produit. La deuxième face démarre avec In The Lap Of The Gods, qui rappelle très fortement les envolées du Great Gig In The Sky de Pink Floyd, avec des immenses envolées de la part de Mercury. C'est d'ailleurs ce morceau qui contient une des notes les plus hautes de la discographie du groupe, chantée par le batteur Roger Taylor. Et là, on déterre du vieux matériel : Stone-Cold Crazy est un des tout premiers titre créés et joués par le groupe, ambiance quasiment métal et voix de Freddie complètement surréaliste, naviguant entre Ozzy Osbourne et Robert Plant. C'est véritablement sur cet album que Queen va trouver son identité et le son qui va faire son succès. Malheureusement, la fin du disque est beaucoup moins intéressante et beaucoup plus classique et facile. On peut faire une exception pour Misfire, la première composition de John Deacon pour le groupe et une vraie pépite. Le reste de Sheer Heart Attack un peu plat et daté, mais rien que pour cette première partie, ce medley et ces morceaux légendaires, il mérite sa troisième place !



News Of The World - 1977



Le modèle rythmique le plus célèbre de tous les temps ouvre ce disque : We Will Rock You, hymne universel des matchs de foot et connu par littéralement le monde entier, même ceux qui ne connaissent pas le groupe (et oui, ça existe...). Rien que pour ça, on ne peut que baisser bien bas notre moustache. Et une fois que les supporters d’un quelconque sport auront cessé de faire trembler les gradins avec We Will Rock You, il y a de fortes chances qu’on célèbre la victoire avec le deuxième tube ultime de l’album. Évidemment, le tout aussi célèbre et magique We Are The Champions. Pendant que je me replongeais une énième fois dans la foisonnante discographie de Queen, une pensée fugace me traversa l’esprit : "En fait, Queen, ils créent des hymnes tellement puissants, c'est fou". Eh oui, je suis assez perspicace comme personne. Je ne sais pas si vous partagez ma pensée, mais moi je leur tire bien bas ma couronne, cette fois-ci.


Après avoir conquis les stades avec ces deux premiers morceaux, le rock reste dans les parages avec l’énergique Sheer Heart Attack (oui, comme l'album, mais elle n'avait pas été incluse dedans car elle n'était pas terminée), de la guitare électrique en veux-tu en voilà dans tes oreilles. Stop, on va frôler la crise cardiaque ! Apaisons-nous avec la mélancolique All Dead, All Dead qui partage la tristesse de voir mourir ses proche et ses rêve d’enfance. Elle fut en l’occurrence écrite par Brian May suite à la mort de son chat. Allez maintenant il est temps de reprendre du poil de la bête (sans mauvais jeux de mots) avec la certes un peu kitsch mais quand même motivante Spread Your Wings. Comme dit plus haut, Queen crée des mélodies pour toutes les situations, c'est fou ! C’est musicalement ce que Queen sait bien faire, Freddie qui chante au piano et les autres a leur instruments. Et malgré un refrain simple et un peu facile, le morceau marche et botte bien le popotin pour donner courage et envie de réaliser ses rêves. On peut passer sur Fight From The Inside, qui n'est que le petit frère un peu raté de Sheer Heart Attack.


Alors que Spread Your Wings vous donne de la force, Get Down Make Love vous motive à être sauvage au lit. Je décrirai ce morceau comme un rock qui commence sensuel et se finit dans le chaos. Une fois que vous aurez enchainé tous les morceaux lors de votre nuit de folies sexuelles, vous finirez par Sleeping On the Sidewalk. Brian prend le relais, inspiré par Eric Clapton et les Beatles, et c'est assez évident une fois qu'on le sait. De toute façon, qui n'est pas inspiré par John, Paul, George et Ringo, je vous le demande. Mais pour autant, Brian garde sa patte. Il met a contribution ses talents de paroliers pour nous proposer une agréable balade rock, et c'est tout ce qu'on aime. Pendant ce temps, l'hispanique Who Needs You vient démarrer en douceur la trilogie finale de News Of The World, en nous emmenant dans des ambiance de village d'Amérique Latine. Mais ne nous y perdons pas trop, puisque nous somme déjà en retard pour notre vol retour pour le pays de Sa Majesté : It’s Late, riff simple qui se transforme en solo envoûtant, classique mais efficace. Mais ce disque ne peut pas ce finir ainsi, il doit être conclu en beauté, et c'est Freddie et son piano qui nous disent au revoir avec My Melancholy Blues. Ah oui, et la pochette de l'album est magnifique, au fait.


A Night At The Opera -1975



Et oui, vous vous y attendiez sûrement. Ce quatrième album trône fièrement à la première place de ce classement. Une pépite tout droit sortie d’un studio improvisé dans une grange, et pourtant qui deviendra un monument du rock. Même si les finances et le moral du groupe étaient plutôt bancals, les quatre se sont fixés comme limite de ne pas se fixer de limites, et je peux vous garantir qu’ils ont très bien respecté cette règle.

Bon, le premier morceau reste un peu pauvre musicalement, mais Death On Two Legs et son entraînant refrain reste un très bonne façon d’ouvrir l’album. Après la douce Lazing On A Sunday Afternoon, c'est là que le mythe commence à se dessiner à partir de I’m In Love With My Love With My Car. Il faut bien admettre que musicalement, c’est assez hors du style signature de Queen, mais c’est tout simplement car il s'agit d'une chanson écrite par le batteur Roger Taylor et pas Freddie. Elle fut retenue à la dernière minute par le producteur, et les passionnés d’automobiles, dont moi, lui sont redevables, puisque les paroles sont littéralement une ode au belles mécaniques (voitures et autres...). C'est ensuite au tour du bassiste John Deacon de venir glisser une chanson avec la joyeuse You're My Best Friend, de loin la chanson la plus enjouée de l'album, avec un son de piano Wurlitzer irrésistible.



Et là, sorti de nulle part, Brian May troque sa guitare électrique pour une acoustique pour '39, cinquième piste de l'album, et de loin la plus folk. Très loin du style habituel du groupe, a se demander si ce ne serait pas du Bob Dylan ou un hommage à Simon & Garfunkel. Mais ne vous y trompez pas, c'est génial ! Cette voluptueuse guitare accompagnée de la douceur de la voix et des mots de May, prouvant qu'en plus d'être un guitariste de malade, c'est aussi un excellent parolier. Laissons donc cette jolie chanson bien trop sous estimée dans nos cœurs, pour revenir à du bon vieux rock des seventies : Sweet Lady retrouve l’énergie des débuts, le groupe et la voix au top de sa forme. Cela ne vaut pas la peine de s'arrêter sur la très enfantine Seaside Rendezvous ou The Prophet's Song, cette dernière devant être au départ le premier single de l'album, avant qu'une autre chanson vient voler sa place...

Nous y voilà, oui, vous voyez de quoi je parle. Le morceau synonyme de Queen. Bohemian Rhapsody est peut-être bien le meilleur morceau de tous les temps, en témoigne sa popularité intemporelle. Même 45 ans après, Bohemian Rhapsody file toujours la même claque, de la première note jusqu’à la dernière note, de l'opéra au hard-rock et des vocalises au solos endiablés. Il y à boire et à manger dans ces six minutes complètement ébouriffantes. Que dire de plus, il faut l'écouter tout simplement...

Ah mais attention, A Night At The Opera contient aussi la chanson d’amour la plus célèbre et aimée du groupe, Love Of My Life, belle et émouvante et puis sublime. Et au final, c'est ça Queen, des émotions encore et encore depuis des décennies, des chansons immortelles, et pour cela, God Save The Queen !


 

Nos réseaux sociaux : Facebook, Instagram, Twitter


227 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page